mardi 9 novembre 2010

Comtesse de Ségur épurée

Addendum du 15/XI

La directrice éditoriale du secteur jeunesse chez Max Milo, Jeannine de Cardaillac, apporte les précisions suivantes :

Pour ce qui est du chapitre de la communion, pas l’ombre d’une condamnation dans notre choix. Mais plutôt une volonté de donner une chance à ce texte d’entrer dans les écoles où un débat sur la religion, aurait pu mal évoluer et provoquer quelques dérives, s’il était reçu comme imposé.

Plutôt que d’ouvrir sur la démonstration d’une cérémonie strictement catholique, nous nous sommes dit qu’il serait peut-être plus riche et plus large de laisser s’ouvrir le débat dans les classes : chaque élève, suivant sa confession, pourrait exprimer de quelle façon il trouve les outils pour se tenir debout face aux épreuves qu’il rencontre.

Nous ne connaissons aucune école publique qui fasse lire la Comtesse de Ségur.



Les éditions Max Milo rééditent Pauvre Blaise de la Comtesse de Ségur, mais deux chapitres ont été supprimés : celui relatant la première communion du petit domestique pieux et celui qui décrit la mort par noyade d'un petit garçon de deux ans où l'auteur insiste sur le recours à Dieu face à l'épreuve.

Cette édition n'est pas destinée aux écoles « laïques » françaises.


Les éditions Max Milo insiste cependant (voir ci-dessus) sur le fait « de donner au texte son ampleur initiale »...






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

On est en pleine Union Soviétique. Je n'aurais jamais cru voir ca de mon vivant! Moi qui me suis enrôlé durant la Guerre Froide pour combattre les Communistes totalitaires.

Anonyme a dit…

Max Milo fait partie de ces "éditeurs" qui non seulement n'en font pas une rame pour leurs auteurs mais en plus sont dans l'ultra politiquement correct. Ils n'oseraient jamais supprimer une ligne d'un livre juif. Pour eux, avoir une identité chrétienne, c'est un choix discutable. Mais une identité juive, c'est sacré. Voilà pourquoi je ne leur ai jamais envoyé mes manuscrits, ni à eux, ni à aucun éditeur du système oligarchique. Et ne pas acheter leurs livres est encore mieux.